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Le Neurofeedback Neur'Optimal

Le Neurofeedback Neur’Optimal est un sytème qui a vu le jour au début des années 2000 au Canada.
 
Ce système mesure l’activité électrique du cerveau qui provient de la communication entre neurones. Cette activité est variable. Le NeurOptimal détecte uniquement les grandes variations, c’est à dire les turbulences qui sortent de la zone dite de “viabilité” . Le cerveau a la fonction de réguler ces trop grandes turbulences et Neuroptimal l’aide à renforcer ce travail. Au moment où une grande turbulence intervient, NeurOptimal crée une interruption du son.
 
En effet, la séance se déroule en écoutant une musique et cette même musique sert de support de façon à manifester les interruptions. L’ interruption est discrète mais audible. Le cerveau réagit immédiatement car il a la capacité, grâce à sa formidable plasticité, d’autoanalyser son fonctionnement.
 
Le cerveau se régule donc lui-même. Les connections trop faibles sont ainsi renforcées ce qui entraîne une réorganisation des synapses au niveau local et global.
NeurOptimal n’est pas une approche médicale. Il n’y a pas de traitement spécifique, ni de stimulation. Aucun diagnostique n’est nécessaire. Le travail se fait grâce aux mécanismes naturels du cerveau.

Déroulement d'une séance

Le praticien pose des capteurs au niveau des oreilles et du crâne. Ces capteurs enregistrent uniquement l’activité électrique du cerveau. Vous pouvez vous allonger ou vous asseoir confortablement dans un fauteuil. Vous vous détendez en écoutant la musique et pouvez même somnoler pendant la séance. Vous êtes plongé dans une ambiance de calme et de détente.

La recherche

Le Neurofeedback a fait en 2006-2008 l’objet d’une étude pour le traitement du Trouble du Déficit de l’Attention et de l’Hyperactivité (TDAH) au laboratoire de neurosciences fonctionnelles et pathologies du CHU d’Amiens. Une étude comparative entre le Neurofeedback et le Méthylphénidate (Ritaline) chez 170 enfants TDAH est actuellement en cours (2016) au CHU de Montpellier, Lille et Bordeaux.
L’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris poursuit ses recherches sur les effets du Neurofeedback et l’épilepsie, les troubles du sommeil et l’autisme  (Département de neurophysiologie clinique et Département de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du Pôle des maladies du système nerveux) et pour les troubles de la maladie d’Alzheimer ( Institut de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer et Institut du cerveau et de la moelle épinière). L’hôpital Sainte -Marguerite à Marseille utilise également le neurofeedback pour le TDAH, le TOP et l’épilepsie.  L’équipe de neuroscientifiques de l’Université de Genève (UNIGE) et des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) ont pu constater que  le Neurofeedback agissait de manière positive sur les capacités d’attention et de concentration.  (La revue Clinical Neurophysiology).